…Confinence pour confinence…

Bonjour chacune, bonjour chacun,

Buenos dias cada una, bueons dias cada uno,

Comment vous sentez-vous, après déjà trois semaines de ce temps “suspendu” ? 

Si j’ai intitulé cette lettre “confinence pour confinence” c’est justement parce que dans ce temps de distance nécessaire, nous cultivons l’air de rien (ou l’air de tout !) d’autres manières d’être plus proche, d’être à l’écoute de soi et des autres, d’être en “Confi-dense” !

Vous avez été nombreux à manifester votre enthousiasme suite à ma première info-lettre confinée et je vous en remercie du fond du coeur. 
A travers ces temps “suspendus”, je m’aperçois que nous sommes des animaux sociaux.
Alors surtout, n’hésitez pas, inondez-moi, noyez-moi de vos beaux messages !
C’est ce qui m’aide à encore mieux traverser ces temps particuliers où les vrais enjeux sont :
Comment donner du sens à ce qui nous arrive ?
Comment aller vers le meilleur de nous en écartant le pire ?
Voilà pourquoi, dans le prolongement de ma chanson “J’ai besoin de toi, de vous, de nous !”…., je vous partage deux moments musicaux choisis :

“Symphonie confinée” 
Depuis que je suis sur la terre

Enfin, j’aimerais aborder avec vous un sujet moins drôle mais nécessaire; il concerne la tentative de passage en force du déploiement de la 5G par l’IBPT et Proximus. 

En ces temps où c’est  le respect du Vivant sous toutes ses formes qui prévaut, le déni démocratique et la violation du principe de précaution par ces deux institutions sont d’une telle violence qu’ils provoquent une belle levée de boucliers, tant des bourgmestres que des citoyens. Voilà pourquoi des pétitions circulent depuis quatre jours, pétitions qui ont déjà rassemblé plus de 140.000 signatures.

&

t en attendant la joie de vous retrouver bientôt, tout d’abord un beau merci à mon ami
Hamsi Boubeker pour son très beau dessin de la main et surtout continuons plus que jamais à prendre soin de nous, de la Vie. 
N’est-ce pas la meilleure arme de construction massive ?

“Dans le goulot des villes invente les marées 
Derrière chaque prunelle dépiste le voyage
Écarte les portes rêches, escorte celui qui sombre
Dénonce les mots de plomb 
Bouleverse les guêpiers
Epelle dans l’argile les syllabes du rêve 
Partout brise le complot
C’est AIMER qui compte  ! “

André Chedid 

Avec ma plus belle tendresse,

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